mardi 30 juillet 2013

Antoine Augustin Deydier (1809-1868)

C'était dans un état un peu perplexe que je découvris le terme de "desservant", attaché à la profession d'Antoine Deydier, 42 ans, sur le registre du recensement de 1851.

D'une part, son patronyme ne me semblait pas originaire du coin.
D'autre part, sa profession m'interpellait, jusqu'à... ce que Valérie me confie une info très utile : "desservant" signifiait grosso modo le curé du village ! (après coup, ça semble si logique !). Moi qui m'étais étonné, dans le recensement, de ne pas voir apparaître curé, prêtre, etc. J'en étais venu à penser qu'il habitait en dehors de sa paroisse (et celà ne m'étonnait pas plus que ça, car, à l'heure actuelle, c'est le curé de Civray qui dessert Savigné, ce qui aurait pu être le cas déjà en 1851).



C'est en feuilletant les tables décennales postérieures au recensement de 1851 que je trouvais ce bout d'indice : Antoine Augustin Deydier est décédé le 1er janvier 1868, en sa maison, au presbytère de la paroisse :


AD en ligne, Savigné, D - 1863-1872, v.71/131

L'an mil huit cent soixante huit, le premier janvier sur les dix heures du matin, par devant nous, Louis Charles Auguste Serph, maire officier public de l'état civil de la commune de Savigné, canton et arrondissement de Civray, département de la Vienne, est comparu à la mairie Simonet Pierre, sacristain, âgé de cinquante-quatre ans, demeurant à Savigné, et Montagne Norbert Antoine, instituteur public, âgé de quarante-sept ans, demeurant aussi à Savigné, lesquels nous ont déclaré que Antoine Augustin Deydier, desservant de cette commune, né à Haut-Bagnac, canton de Salers, département du Cantal, fils de feu Antoine Deydier et de Catherine Arnal, était décédé en son domicile au Presbytère de cette paroisse de ce matin à deux heures à l'âge de cinquante-neuf ans. Après nous être assuré de la sincérité de cette déclaration, nous avons rédigé le présent acte dont nous avons donné lecture aux comparants, lesquels ont signé avec nous.

Première difficulté, Haut-Bagnac demeure introuvable parmi les communes ou anciennes communes du Cantal, d'après Wikipedia. C'est en recherche via Google Maps, que ce lieu est apparu, comme un village faisant parti de la commune d'Anglards-de Salers :




Un Auvergnat à Savigné !




1 commentaire:

  1. C'est en dépouillant les recensements d'Ecoust Saint Mein (62) que j'ai vu cette profession. Il est appelé successivement desservant, prêtre, desservant à nouveau et enfin curé entre 1831 et 1861.
    http://geneaesm.perso.sfr.fr/geneaESM/fic143.html#2675

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